Au début du mois, le passager d’une moto a criblé de dix balles Regis Mijatovic, 45 ans, à la terrasse d’un café de Cagnes sur-Mer. L’homme, qui entretenait des liens avec le banditisme azuréen, avait été un temps installé à Los Angeles, avant d’être expulsé des Etats-unis suite à sa condamnation à cinq ans de prison pour trafic de stups.
A la table mortelle, il était assis en compagnie de deux hommes : un grossiste en viande niçois et Giovanni “Gianni” T., désigné par la justice italienne comme étant la tête de pont de la camorra napolitaine sur la Côte, mais qui n’a jamais été accroché en France en vingt ans. Il a été légèrement blessé d’une éraflure de balle dans le dos. Comme il me l’a dit lui-même… “C’est un miracle ! je me suis jeté à terre par réflexe. Nous étions attablé depuis 9h10. Une heure après, ils sont arrivés, mais à deux minutes près on partait. Je ne suis pas au courant de ses affaires (au mort), ce matin là il me présentait un homme susceptible de m’aider dans les miennes. Ça faisait dix ans que je ne l’avais pas vu, il était reparti en Croatie et n’était de retour que pour le Festival.”
Bref, garde-à-vue pour les deux survivants, sans suite.
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Café mortel à Cagnes-sur-mer.
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