En abandonnant la lutte armée en octobre 2011, les séparatistes basques d‘ETA n’ont pas rendu service aux trafiquants de stups français…
C’est en tout cas ce qu’affirment les policiers de hauts rangs espagnols, notamment lors d’une visite récente à leurs homologues français. En effet, n’ayant plus à courir après l’etarra, ils peuvent se concentrer sur les équipes qui travaillent le hasch entre le Maroc, l’Espagne et la France – on parle d’ailleurs de 60 à 80 équipes. Ce qui explique peut-être les récentes affaires franco-espagnoles : début avril la filière démantelée par l’office de stups approvisionnait l’est de la France. Le shit arrivait du Maroc à Irun en Espagne avant de remonter en voitures. Résultat ? Plusieurs saisies dont près de une tonne deux à Lyon puis dans la région marseillaise en début d’année. Et à la mi-avril, la gendarmerie et la guadia civil menaient l’opération “Go fast gascon”. L’équipe installée à Almeria reçevait par bateau avant d’envoyer des convois de voitures. Une tonne cinq avaient été notamment saisies.
Pour enfoncer le clou, l’office des stups envisagerait d’installer à Bordeaux un poste avancée d’une dizaine de policiers.
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Trafic de shit : vases communicants
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